Devenir aide-soignant ou aide-soignante : un métier de vocation
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Au plus près du patient, l’aide-soignant est un professionnel de santé qui consacre son temps à accompagner la personne dans son quotidien. Qu’elle soit malade ou en situation de handicap, la personne est prise en charge pour ses soins d’hygiène et de confort par l’aide-soignante.
Le métier implique des compétences techniques apprises durant une formation d’une année qui débouche sur le Diplôme d’État d’Aide Soignant ou DEAS, obligatoire pour exercer ce métier.
L’aide-soignante diplômée pourra ensuite postuler pour des offres d’emploi auprès de la fonction publique comme dans les hôpitaux publics, les structures d’accueil de personnes âgées du secteur public, l’armée, etc. Elle peut aussi répondre à des offres du secteur privé (cliniques privées, centres de rééducation, EHPAD, etc.). Les aides soignantes sont présentes dans de nombreux établissements de santé : maternités, centres de PMI (Protection Maternelle Infantile), dispensaires, maisons de retraites, accueil auprès des personnes handicapées… Elles peuvent également exercer au domicile des patients dans certains cas.
Ce métier est très recherché et permet de travailler dans un secteur qui recrute. C’est un métier évolutif où l’aide-soignant pourra se spécialiser ensuite par la formation continue. Il pourra aussi passer d’autres examens pour devenir infirmier ou auxiliaire de puériculture s’il le souhaite. Les débouchés dans le secteur médical et paramédical sont nombreux.
L’aide-soignante travaille souvent avec une équipe pluridisciplinaire et est rattachée à une infirmière et un médecin chef de service.
SOMMAIRE
- Quel est le travail d’une aide-soignante ?
- Quels sont les avantages d’être aide-soignant ?
- Quels sont les inconvénients du métier de l’aide-soignante ?
Le métier implique des compétences techniques apprises durant une formation d’une année qui débouche sur le Diplôme d’État d’Aide Soignant ou DEAS, obligatoire pour exercer ce métier.
L’aide-soignante diplômée pourra ensuite postuler pour des offres d’emploi auprès de la fonction publique comme dans les hôpitaux publics, les structures d’accueil de personnes âgées du secteur public, l’armée, etc. Elle peut aussi répondre à des offres du secteur privé (cliniques privées, centres de rééducation, EHPAD, etc.). Les aides soignantes sont présentes dans de nombreux établissements de santé : maternités, centres de PMI (Protection Maternelle Infantile), dispensaires, maisons de retraites, accueil auprès des personnes handicapées… Elles peuvent également exercer au domicile des patients dans certains cas.
Ce métier est très recherché et permet de travailler dans un secteur qui recrute. C’est un métier évolutif où l’aide-soignant pourra se spécialiser ensuite par la formation continue. Il pourra aussi passer d’autres examens pour devenir infirmier ou auxiliaire de puériculture s’il le souhaite. Les débouchés dans le secteur médical et paramédical sont nombreux.
L’aide-soignante travaille souvent avec une équipe pluridisciplinaire et est rattachée à une infirmière et un médecin chef de service.
Si la vocation pour le métier d'aide-soignant est essentielle ainsi que d’autres qualités personnelles comme l’organisation, l’empathie, la patience, le respect des patients, la disponibilité… cela ne suffit pas pour exercer ce métier. Il faut acquérir des compétences techniques en suivant une formation en IFAS et valider son diplôme d’État.
Le travail d’une aide-soignante est très varié, chaque nouveau patient est différent. Toutefois, les gestes techniques pour assurer l’accompagnement des personnes dans leur vie quotidienne sont à appliquer régulièrement comme faire les lits, aider à la toilette, distribuer les repas, s’occuper de l’hygiène des chambres, etc.
Les principales missions de l’aide-soignante sont notamment :
Elle exerce généralement avec une tenue médicale (blouse et pantalon, sabots antidérapants) et peut, selon le service où elle travaille, avoir obligation de porter une charlotte et un masque. Les personnels de santé sont tenus à une hygiène stricte (absence de bijoux, lavage régulier des mains avant chaque action, etc. pour éviter la propagation des microbes et virus).
Devenir aide-soignant, c’est d’abord exercer un métier passion au plus près de l’humain. La vocation pour le métier est essentielle pour travailler auprès de personnes souvent en souffrance physique ou psychologique. C’est un métier très enrichissant qui offre de nombreux avantages, notamment :
Si les avantages sont nombreux, il faut cependant avoir conscience des contraintes du métier. Ces contraintes peuvent être variables selon le type de structure dans laquelle exercera l’aide-soignante.
Les horaires peuvent être contraignants : lorsque des urgences se présentent, l’aide-soignante doit se rendre disponible. Même si elle signe un contrat de 35 heures par semaine, il n’est donc pas rare qu’elle soit en dépassement. Il faut une grande disponibilité dans le métier et le travail de nuit, les week-ends et les jours fériés s’inscrivent dans le quotidien d’une aide-soignante comme contraintes liées aux besoins du métier.
Le travail peut être stressant : cela est notamment dû au fait que les aides soignantes peuvent travailler en sous-effectif et que les cas traités peuvent être éprouvant psychologiquement et physiquement. Les établissements médicaux recrutent du personnel pour pallier les manques de personnel et éviter des situations de travail en flux tendus comme cela a pu être le cas, surtout, pendant la crise sanitaire de 2019.
Pourquoi devenir aide-soignant ?
Si la vocation pour le métier d'aide-soignant est essentielle ainsi que d’autres qualités personnelles comme l’organisation, l’empathie, la patience, le respect des patients, la disponibilité… cela ne suffit pas pour exercer ce métier. Il faut acquérir des compétences techniques en suivant une formation en IFAS et valider son diplôme d’État.
Quel est le travail d’une aide-soignante ?
Le travail d’une aide-soignante est très varié, chaque nouveau patient est différent. Toutefois, les gestes techniques pour assurer l’accompagnement des personnes dans leur vie quotidienne sont à appliquer régulièrement comme faire les lits, aider à la toilette, distribuer les repas, s’occuper de l’hygiène des chambres, etc.
Les principales missions de l’aide-soignante sont notamment :
- L’accompagnement des patients dans les soins du quotidien (santé et hygiène) ;
- La collaboration avec l’infirmière du service et l’aide à la prise des mesures de suivi de santé ;
- La collecte et la transmission des informations pour les besoins du médecin ;
- L’hygiène de l’environnement du patient (propreté des chambres, désinfection, changement des lits, etc.) ;
- La propreté et le nettoyage des équipements de soin et du matériel, notamment stérilisation du matériel médical ;
- L’accompagnement pour les repas (distribution des repas, observation des particularités pour chaque patient comme les allergies alimentaires ou la prise de certains médicaments au moment des repas, l’aide à l’alimentation des personnes ne pouvant se nourrir seules, …) ;
- L’assistance auprès des infirmières durant les gardes de nuits : l’aide-soignante s’assure que les patients ne manquent de rien ou veille aux traitements tardifs du soir qui doivent être administrés à certains d’entre eux.
- L’accueil des stagiaires aide-soignants en formation et le suivi de leur évolution au sein de l’établissement.
- L’administration des médicaments selon les consignes de l’infirmière ou du médecin. L’aide-soignant n’est pas habilité à décider seul des quantités et des doses à prodiguer au patient.
Elle exerce généralement avec une tenue médicale (blouse et pantalon, sabots antidérapants) et peut, selon le service où elle travaille, avoir obligation de porter une charlotte et un masque. Les personnels de santé sont tenus à une hygiène stricte (absence de bijoux, lavage régulier des mains avant chaque action, etc. pour éviter la propagation des microbes et virus).
Quels sont les avantages d’être aide-soignant ?
Devenir aide-soignant, c’est d’abord exercer un métier passion au plus près de l’humain. La vocation pour le métier est essentielle pour travailler auprès de personnes souvent en souffrance physique ou psychologique. C’est un métier très enrichissant qui offre de nombreux avantages, notamment :
- La possibilité de pouvoir travailler aussi bien dans le secteur public que privé ;
- Dans le public, l’aide-soignant peut bénéficier du statut de fonctionnaire de catégorie B. L’aide-soignant peut travailler dans les 3 fonctions publiques : FPH (Fonction Publique Hospitalière), mais aussi FPT (Fonction Publique Territoriale) ou FPE (Fonction Publique d’État).
- Le secteur médical et paramédical est porteur en termes de recrutement et d’évolution de carrière ;
- La rémunération est graduelle et l’aide-soignant peut évoluer rapidement en fonction de l’expérience professionnelle. De plus, dans le secteur public, l’aide-soignant peut ajouter à sa rémunération fixe (calculée sur une grille indiciaire) des primes et des indemnités.
- C’est un métier qui est ouvert aux hommes et aux femmes et sans limite d’âge à partir de 17 ans, la formation étant ouverte à tous les profils (étudiants de la formation initiale ou salarié adulte en voie de reconversion professionnelle) ;
- Il n’y a pas de monotonie dans le métier ;
- Aucun diplôme particulier n’est exigé pour entamer une formation d’aide-soignant ;
- C’est un métier valorisant et enrichissant qui offre de nombreux contacts professionnels ;
- Les évolutions de carrière sont nombreuses et l’aide-soignante pourra suivre des formations complémentaires pour se spécialiser ou pour acquérir d’autres diplômes comme celui d’infirmière ou d'auxiliaire de puériculture.
Quels sont les inconvénients du métier de l’aide-soignante ?
Si les avantages sont nombreux, il faut cependant avoir conscience des contraintes du métier. Ces contraintes peuvent être variables selon le type de structure dans laquelle exercera l’aide-soignante.
Les horaires peuvent être contraignants : lorsque des urgences se présentent, l’aide-soignante doit se rendre disponible. Même si elle signe un contrat de 35 heures par semaine, il n’est donc pas rare qu’elle soit en dépassement. Il faut une grande disponibilité dans le métier et le travail de nuit, les week-ends et les jours fériés s’inscrivent dans le quotidien d’une aide-soignante comme contraintes liées aux besoins du métier.
Le travail peut être stressant : cela est notamment dû au fait que les aides soignantes peuvent travailler en sous-effectif et que les cas traités peuvent être éprouvant psychologiquement et physiquement. Les établissements médicaux recrutent du personnel pour pallier les manques de personnel et éviter des situations de travail en flux tendus comme cela a pu être le cas, surtout, pendant la crise sanitaire de 2019.
Pour devenir aide-soignante, il faut valider le Diplôme d’État d’Aide Soignant (DEAS) à l’issue d’une année d’études en école spécialisée.
Les écoles proposant la formation d’aide-soignant sont majoritairement des IFAS (Instituts de Formation d’Aide Soignant) et sont répartis sur tout le territoire national ainsi qu’en outremer.
D’autres établissements forment les futurs aide-soignants comme les IFPS (Institut de Formation des Professionnels de Santé), les Greta, les CFA (pour les formations en apprentissage…).
La formation peut s’effectuer dans le cadre d’une formation initiale ou bien dans celui de la formation continue comme dans le cas d’une reconversion professionnelle. Elle s’adresse à toutes les personnes de plus de 17 ans, sans condition de diplôme.
Pour les personnes issues du milieu médical ou paramédical, il existe des dispenses possibles et elles pourront, en fonction de leur diplôme, être dispensées de certains modules de cours et suivre une formation partielle.
Il est également possible d’accéder au métier d’aide-soignant par la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) : là encore, les modules de formation seront adaptés en fonction de l’expérience professionnelle du candidat.
La formation d’aide-soignante peut être suivie par le biais d’un contrat d’apprentissage. Il faut trouver un employeur et signer un contrat avec lui avant de rechercher une école de formation (CFA) et vérifier qu’il y a suffisamment de places disponibles avant la rentrée scolaire.
Pour s’inscrire dans une ou plusieurs instituts de formation, il faut retirer son dossier suffisamment tôt pour pouvoir tenir compte du temps nécessaire à une bonne préparation. Bien se préparer est nécessaire et il faut prévoir un an avant la date d’entrée en IFAS pour mettre toutes les chances de réussite de son côté. Choisir de suivre une formation préparatoire aux sélections en IFAS permet d’aborder les différents thèmes de la formation en école. De plus, préparer le concours d’entrée, qui se fait maintenant sur dossier et par un entretien face à un jury, augmente les résultats de réussite.
À savoir : lorsque le candidat est admis en IFAS après les épreuves d’entrée, il devra fournir les certificats médicaux attendus et à caractère obligatoire (un certificat de bonne santé physique et psychologique et un certificat de vaccinations conformément au Code de la Santé Publique).
La formation dure environ un an et comprend des cours théoriques et des stages pratiques pour une moyenne de 1 540 heures.
La formation et le diplôme répondent à des critères stricts stipulés par la législation : Arrêté du 10 juin 2021 relatif à la formation conduisant au diplôme d'État d'aide-soignant et portant diverses dispositions relatives aux modalités de fonctionnement des instituts de formation paramédicaux paru au JORF n° 0135 du 12 juin 2021.
La formation théorique comprend 10 modules équivalant à 5 blocs de compétences. Ces blocs de compétences seront validés au fur et à mesure par des examens continus sous le contrôle d’un jury qui délibérera en fin d’année sur l’octroi du DEAS.
Quant à l’aspect pratique de la formation, il se scinde en 4 stages, dont 3 stages de 5 semaines et un stage de 7 semaines (consolidation du projet professionnel du candidat).
Lorsque le candidat termine son année et si le jury a validé tous les blocs de compétences, il reçoit son Diplôme d’État d’Aide Soignant (DEAS) décerné par le Directeur Régional de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités.
S’il fallait passer un concours avec des épreuves de préadmission et d’admission avant 2019, les modalités ont été changées depuis l’arrêté du 12 avril 2021 qui stipule que le candidat doit fournir un dossier de candidature puis se présenter à un oral face à un jury pour être admis en IFAS.
Le dossier complet comporte notamment un curriculum vitae et toutes pièces justificatives demandées. Il doit mettre en valeur les expériences professionnelles du candidat et ses aptitudes à l’exercice du métier, mais aussi faire ressortir ses motivations et son projet professionnel. Quant à l’entretien, mené par un jury de professionnels, il sert à évaluer le niveau d’expression orale du candidat, ses connaissances du métier et aussi sa motivation professionnelle.
Le candidat doit retirer son dossier où il souhaite s’inscrire et déposer son dossier avant la date indiquée. S’il réussit les tests de sélection, il pourra entamer son année de formation en IFAS. Il existe généralement deux sessions de formations par an, l’une en septembre, et pour certaines une deuxième, entre janvier et mars.
L’entrée en école d’aide-soignante est très sélective et les places sont limitées. Il est donc essentiel de bien se préparer pour réussir cette entrée.
Pour se préparer aux épreuves de sélection et pouvoir être admis du premier coup en IFAS, il est conseillé de faire une formation préparatoire.
Certains peuvent décider de se préparer seul avec des livres et ouvrages de références sur le métier et s’aider d’informations collectées sur internet. Toutefois, ce type de préparation demande une organisation rigoureuse et un plan de travail strict pour une bonne préparation. Elle n’est pas conseillée pour ceux qui ont du mal à s’organiser ou qui ont besoin d’un cadre pédagogique plus strict. En outre, cette méthode ne prépare pas vraiment à l’oral d’admission.
Les classes préparatoires en présentiel vont permettre à la future aide-soignante de se préparer avec un bon suivi pédagogique et de s’entraîner à l’entretien décisif d’entrée en école d’aide-soignante. Cette solution est très intéressante pour bien se préparer, mais nécessite de se rendre disponible pour une formation en présentiel. Elle est donc adaptée pour un jeune issu de la formation initiale, mais peu adaptée pour un salarié qui travaille et doit se préparer à son entrée en IFAS en parallèle.
La solution pour ceux qui souhaitent avoir une solide préparation tant pour la préparation du dossier que pour l’entraînement à l’entretien oral est d’opter pour un centre d’enseignement à distance pour suivre une formation préparatoire. Des écoles comme l’EFM-Santé Social vont préparer le candidat à réussir son entrée en IFAS. Le programme prévoit également d’aborder certains thèmes du programme de formation d’Aide Soignant pour bien préparer le candidat et lui permettre d’acquérir suffisamment de connaissances pour pouvoir répondre à toutes les questions du jury lors de la sélection.
Comment devenir aide-soignante ?
Quelle formation suivre pour devenir aide-soignant ?
Pour devenir aide-soignante, il faut valider le Diplôme d’État d’Aide Soignant (DEAS) à l’issue d’une année d’études en école spécialisée.
Les écoles proposant la formation d’aide-soignant sont majoritairement des IFAS (Instituts de Formation d’Aide Soignant) et sont répartis sur tout le territoire national ainsi qu’en outremer.
D’autres établissements forment les futurs aide-soignants comme les IFPS (Institut de Formation des Professionnels de Santé), les Greta, les CFA (pour les formations en apprentissage…).
Les types de formations pour devenir aide-soignant
La formation peut s’effectuer dans le cadre d’une formation initiale ou bien dans celui de la formation continue comme dans le cas d’une reconversion professionnelle. Elle s’adresse à toutes les personnes de plus de 17 ans, sans condition de diplôme.
Pour les personnes issues du milieu médical ou paramédical, il existe des dispenses possibles et elles pourront, en fonction de leur diplôme, être dispensées de certains modules de cours et suivre une formation partielle.
Il est également possible d’accéder au métier d’aide-soignant par la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) : là encore, les modules de formation seront adaptés en fonction de l’expérience professionnelle du candidat.
La formation d’aide-soignante peut être suivie par le biais d’un contrat d’apprentissage. Il faut trouver un employeur et signer un contrat avec lui avant de rechercher une école de formation (CFA) et vérifier qu’il y a suffisamment de places disponibles avant la rentrée scolaire.
L’inscription aux écoles d’aide-soignant
Pour s’inscrire dans une ou plusieurs instituts de formation, il faut retirer son dossier suffisamment tôt pour pouvoir tenir compte du temps nécessaire à une bonne préparation. Bien se préparer est nécessaire et il faut prévoir un an avant la date d’entrée en IFAS pour mettre toutes les chances de réussite de son côté. Choisir de suivre une formation préparatoire aux sélections en IFAS permet d’aborder les différents thèmes de la formation en école. De plus, préparer le concours d’entrée, qui se fait maintenant sur dossier et par un entretien face à un jury, augmente les résultats de réussite.
À savoir : lorsque le candidat est admis en IFAS après les épreuves d’entrée, il devra fournir les certificats médicaux attendus et à caractère obligatoire (un certificat de bonne santé physique et psychologique et un certificat de vaccinations conformément au Code de la Santé Publique).
La formation pour devenir aide-soignant
La formation dure environ un an et comprend des cours théoriques et des stages pratiques pour une moyenne de 1 540 heures.
La formation et le diplôme répondent à des critères stricts stipulés par la législation : Arrêté du 10 juin 2021 relatif à la formation conduisant au diplôme d'État d'aide-soignant et portant diverses dispositions relatives aux modalités de fonctionnement des instituts de formation paramédicaux paru au JORF n° 0135 du 12 juin 2021.
La formation théorique comprend 10 modules équivalant à 5 blocs de compétences. Ces blocs de compétences seront validés au fur et à mesure par des examens continus sous le contrôle d’un jury qui délibérera en fin d’année sur l’octroi du DEAS.
Quant à l’aspect pratique de la formation, il se scinde en 4 stages, dont 3 stages de 5 semaines et un stage de 7 semaines (consolidation du projet professionnel du candidat).
Lorsque le candidat termine son année et si le jury a validé tous les blocs de compétences, il reçoit son Diplôme d’État d’Aide Soignant (DEAS) décerné par le Directeur Régional de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités.
Quelles sont les épreuves du concours d’entrée en IFAS ?
S’il fallait passer un concours avec des épreuves de préadmission et d’admission avant 2019, les modalités ont été changées depuis l’arrêté du 12 avril 2021 qui stipule que le candidat doit fournir un dossier de candidature puis se présenter à un oral face à un jury pour être admis en IFAS.
Le dossier complet comporte notamment un curriculum vitae et toutes pièces justificatives demandées. Il doit mettre en valeur les expériences professionnelles du candidat et ses aptitudes à l’exercice du métier, mais aussi faire ressortir ses motivations et son projet professionnel. Quant à l’entretien, mené par un jury de professionnels, il sert à évaluer le niveau d’expression orale du candidat, ses connaissances du métier et aussi sa motivation professionnelle.
Le candidat doit retirer son dossier où il souhaite s’inscrire et déposer son dossier avant la date indiquée. S’il réussit les tests de sélection, il pourra entamer son année de formation en IFAS. Il existe généralement deux sessions de formations par an, l’une en septembre, et pour certaines une deuxième, entre janvier et mars.
L’entrée en école d’aide-soignante est très sélective et les places sont limitées. Il est donc essentiel de bien se préparer pour réussir cette entrée.
Comment préparer les épreuves de sélection ?
Pour se préparer aux épreuves de sélection et pouvoir être admis du premier coup en IFAS, il est conseillé de faire une formation préparatoire.
Certains peuvent décider de se préparer seul avec des livres et ouvrages de références sur le métier et s’aider d’informations collectées sur internet. Toutefois, ce type de préparation demande une organisation rigoureuse et un plan de travail strict pour une bonne préparation. Elle n’est pas conseillée pour ceux qui ont du mal à s’organiser ou qui ont besoin d’un cadre pédagogique plus strict. En outre, cette méthode ne prépare pas vraiment à l’oral d’admission.
Les classes préparatoires en présentiel vont permettre à la future aide-soignante de se préparer avec un bon suivi pédagogique et de s’entraîner à l’entretien décisif d’entrée en école d’aide-soignante. Cette solution est très intéressante pour bien se préparer, mais nécessite de se rendre disponible pour une formation en présentiel. Elle est donc adaptée pour un jeune issu de la formation initiale, mais peu adaptée pour un salarié qui travaille et doit se préparer à son entrée en IFAS en parallèle.
La solution pour ceux qui souhaitent avoir une solide préparation tant pour la préparation du dossier que pour l’entraînement à l’entretien oral est d’opter pour un centre d’enseignement à distance pour suivre une formation préparatoire. Des écoles comme l’EFM-Santé Social vont préparer le candidat à réussir son entrée en IFAS. Le programme prévoit également d’aborder certains thèmes du programme de formation d’Aide Soignant pour bien préparer le candidat et lui permettre d’acquérir suffisamment de connaissances pour pouvoir répondre à toutes les questions du jury lors de la sélection.
Le salaire d’une aide-soignante débutante se situe à hauteur du SMIC. Mais la rémunération dépend de plusieurs facteurs, notamment de son lieu de travail. Si le privé peut payer souvent plus que le public, il faut savoir que la rémunération dans le public s’établit par grille indiciaire et permet à un bon élément d’évoluer rapidement en grimpant les échelons. De plus, des primes et des indemnités viennent augmenter la rémunération de base dans le secteur public.
En fin de carrière, une aide-soignante peut gagner autour de 2 500 euros bruts par mois.
Les aides soignants qui ont plus de responsabilités et doivent suivre des formations spécifiques en fonction du service où ils travaillent peuvent avoir une rémunération légèrement supérieure. Les indemnités et primes prennent spécifiquement en compte les impératifs du métier comme le travail de nuit ou pendant les week-ends et les jours fériés.
FAQ
Quelles études pour devenir aide-soignante ?
Pour devenir aide-soignant, il faut obligatoirement valider le Diplôme d’État d’Aide Soignant. Ce DEAS est obtenu après une formation d’une année en Institut de Formation des Aides Soignants (IFAS). Le diplôme est obtenu si le candidat a pu valider les 5 blocs de compétences obligatoires appris pendant la formation théorique et les 10 modules de cours. Il doit aussi confirmer ses aptitudes professionnelles durant les stages cliniques obligatoires.
Quelle est la durée de la formation d’aide-soignante ?
La formation en IFAS dure un peu moins d'un an et comprend 1 540 heures de formation. La formation est divisée en cours théoriques (10 modules, 5 blocs de compétences) et en stages pratiques obligatoires. Pour assurer son entrée en IFAS, l’aide-soignante suit généralement une formation préparatoire d’environ un an.
Si l’on compte l’année préparatoire fortement recommandée, on peut donc dire que le candidat accède au métier après deux années de formation.
Si l’on compte l’année préparatoire fortement recommandée, on peut donc dire que le candidat accède au métier après deux années de formation.
Qui paye la formation d’aide-soignant ?
Les aides financières pour la formation d’aide-soignant vont dépendre de votre statut : étudiant, salarié, autoentrepreneur, demandeur d’emploi et pour chaque cas, une (ou plusieurs) aide(s) spécifique(s).
Pour les salariés de la fonction publique hospitalière ou de la fonction publique territoriale ayant déjà 3 ans d’ancienneté et souhaitant faire une formation d’aide-soignant, ils peuvent bénéficier d’un CPF (Congé Professionnel de Formation). Le salaire est alors maintenu pendant la durée de la formation.
Que vous soyez salarié – sans solution de financement par l’employeur, car avec un nombre de présences insuffisant dans l’entreprise – ou autoentrepreneur, vous pouvez financer tout ou partie de votre formation avec le dispositif Mon Compte Formation.
Sur ce compte, vous cumulez chaque année un droit à la formation qui, selon le montant acquis, peut servir à ce type de financement. Il faut vous connecter à moncompteformation.gouv.fr, les autres sites internet n’étant pas le site gouvernemental reconnu.
En formation initiale :
Il est recommandé à l’étudiant de s’inscrire sous le statut scolaire pour bénéficier de la gratuité de la formation et d’une bourse selon des critères sociaux. L’IFAS où vous allez vous inscrire pourra d’ailleurs vous donner toutes les informations nécessaires. En outre, l’élève peut bénéficier de bourses de la part du conseil régional, bourse octroyée principalement, depuis le 1er janvier 2005, pour les élèves des formations sanitaires et sociales.En contrat d’apprentissage :
Les IFAS signent une convention avec les CFA (Centres de Formation des Apprentis) et cela permet une prise en charge à 100 % si le candidat remplit bien les critères de cette formation en alternance (âge limite de 30 ans, signature d’un contrat avec un employeur).Pour un demandeur d’emploi :
Il faut se rapprocher d’un conseiller Pôle Emploi qui va pouvoir estimer, au cas par cas, les aides auxquelles le demandeur d’emploi aura droit (variable selon la durée d’inscription au P.E., l’âge) : ARE (Aide au Retour à l’Emploi), ASP (Agence des Services et de Paiement) ...Pour un salarié :
Avec l’OPCO, un salarié pourra conserver sa rémunération tout en faisant sa formation d’aide-soignant, mais, selon la branche d’activité de l’entreprise, les conditions peuvent varier. Il vaut donc mieux se rapprocher de votre DRH pour connaître toutes les modalités de formation et les aides possibles (variables selon l’ancienneté de l’entreprise). C’est également l’OPCO qui pourra être sollicité dans le cadre d’un Projet de Transition Professionnelle (PTP) du salarié.Pour les salariés de la fonction publique hospitalière ou de la fonction publique territoriale ayant déjà 3 ans d’ancienneté et souhaitant faire une formation d’aide-soignant, ils peuvent bénéficier d’un CPF (Congé Professionnel de Formation). Le salaire est alors maintenu pendant la durée de la formation.
Que vous soyez salarié – sans solution de financement par l’employeur, car avec un nombre de présences insuffisant dans l’entreprise – ou autoentrepreneur, vous pouvez financer tout ou partie de votre formation avec le dispositif Mon Compte Formation.
Sur ce compte, vous cumulez chaque année un droit à la formation qui, selon le montant acquis, peut servir à ce type de financement. Il faut vous connecter à moncompteformation.gouv.fr, les autres sites internet n’étant pas le site gouvernemental reconnu.
Quel est le salaire d’une aide-soignante ?
Le salaire d’une aide-soignante débutante se situe à hauteur du SMIC. Mais la rémunération dépend de plusieurs facteurs, notamment de son lieu de travail. Si le privé peut payer souvent plus que le public, il faut savoir que la rémunération dans le public s’établit par grille indiciaire et permet à un bon élément d’évoluer rapidement en grimpant les échelons. De plus, des primes et des indemnités viennent augmenter la rémunération de base dans le secteur public.
En fin de carrière, une aide-soignante peut gagner autour de 2 500 euros bruts par mois.
Les aides soignants qui ont plus de responsabilités et doivent suivre des formations spécifiques en fonction du service où ils travaillent peuvent avoir une rémunération légèrement supérieure. Les indemnités et primes prennent spécifiquement en compte les impératifs du métier comme le travail de nuit ou pendant les week-ends et les jours fériés.